La Cytométrie en flux permet d’analyser individuellement chaque cellule d’une population après marquage des cibles d’intérêt par des fluorochromes appropriés.
Matériel
La Plateforme de cytométrie est équipée d’un cytomètre Becton Dickinson le FACSCantoII. Ce cytomètre performant grâce à trois lasers : violet, bleu et rouge (de longueur d’onde respectives 405, 488 et 633 nm) est conçu pour évaluer 8 paramètres en plus des critères de taille et de structure, pour chaque élément pris en compte. Cette technique permet d’évaluer le contenu cellulaire aussi bien qualitatif que quantitatif de liquides biologiques. La cytométrie en flux est aussi adaptée à la mise en évidence rapide d’anomalies (déficit ou surexpression de protéines) dans une des populations et à la détection de modifications d’activité enzymatique ou du contenu en ADN des cellules analysées. Les résultats sont traités grâce au logiciel associé DIVA6.
Mission
La Plateforme accueille l’activité diagnostique d’un certain nombre d’unités fonctionnelles de l’Institut de Biologie et les éléments analysés sont très variés (plaquettes, globules rouges, mais aussi lymphocytes en liquide broncho alvéolaires ou activité enzymatique de polynucléaires et détection de maladies orphelines).
La Plateforme est aussi ouverte à tout personnel formé (techniciens, internes, doctorants, chercheurs) issus des laboratoires hospitaliers ou extérieurs (UJF, INSERM, CNRS ou autres) pour les activités de mise au point ou de recherche. Elle assure aussi la formation des nouveaux arrivants et l’aide à la mise en place de leurs projets.
- Domaine Expertise
La Plateforme de Cytométrie en flux est orientée vers le développement de nouvelles molécules anticancéreuses et la caractérisation de leur mode d’action.
L’effet de ces nouvelles molécules est testé et étudié sur des lignées de cellules cancéreuses en culture.
Plusieurs paramètres peuvent êtres évalués par des techniques d’analyse en cytométrie en flux.
Une analyse multiparamétrique permet de mettre en évidence l’induction de l’apoptose par les molécules à tester, ou leur effet cytolytique à des temps et concentrations ciblés. En effet un rapide double marquage renseigne sur l’état des cellules et les voies de mort cellulaire engagées.
L’analyse en cytométrie en flux du contenu en ADN des cellules incubées avec ces produits apporte les informations sur les perturbations du cycle cellulaire provoquées par les anticancéreux testés. Ces modifications sont représentatives le plus souvent d’un mode d’action moléculaire de ces composés et peuvent permettre de prédire les voies impliquées.
Ces voies sont explorées en cytométrie en flux, en suivant les modifications d’expression d’un ou plusieurs marqueurs cellulaires spécifiques judicieusement choisis.
Références bibliographiques :